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Interviewed

Id 46  
Id (Identifiant) 2009-EGG-LT-0001-VOLUNGEVICIUS
First name of interviewed (Prénom de l’interviewé) Jonas  
Last Name of interviewed (Nom de l’interviewé) Volungevičius  
Last Name of interviewed father (Nom du père de l'interviewé)  
First name of interviewed cyrillic script (Prénom de l’interviewé en cyrillique)  
Last Name of interviewed cyrillic script (Nom de l’interviewé en cyrillique)  
Last Name of interviewed father cyrillic (Nom du père de l'interviewé en cyrillique)  
Locality Vilnius
Birthdate (date de naissance) 1940-10-25
Place of birth (Lieu de naissance) Šiauliai
Biography of interviewed (Biographie de l’interviewé)
Biography of interviewed in French (Biographie de l’interviewé en français) Jonas Volungevičius naît en 1940 dans le village de Kabeliai, au sud de la Lituanie. A sa naissance son père purgeait une peine de 10 ans comme prisonnier politique. Jonas ne verra son père qu’une seule fois, à l’occasion d’une visite à la prison, en Biélorussie, avec sa mère. Expulsés de chez eux par les autorités soviétiques, il vit avec sa mère, plusieurs années, dans les maisons abandonnées des familles déportées. A la fin de ses études secondaires, Jonas entre au conservatoire de musique et travaille en même temps. A Vilnius, il rencontre des autres jeunes «préoccupés par le destin de la Lituanie» et, dès 1963, il participe aux activités contre le pouvoir soviétique en organisant diverses manifestations clandestines (lettres antisoviétiques pour les étudiants baltes, diffusion de dessins antisoviétiques etc.). En 1966, il est arrêté et condamnés à 4 ans de travaux forcés dans les camps de Mordovie. A son retour, il ne «se calme pas» et reprend ses activités antisoviétiques. En 1978, avec d’autres dissidents il crée une organisation Lietuvos laisvės lyga (Ligue pas pour la liberté de la Lituanie). Harcelé par le KGB, il continue son combat jusqu’à l’indépendance de la Lituanie en 1990.  
Home language (Langue d’usage de l’interviewé) LT
Publisher CERCEC/RFI CERCEC/RFI  
Copyright (copyright) Licence Creative Commons
Deportation (Déportation) June 1941
Access Right (Droits d'accès) Private
Mother tongue (Langue maternelle) LT  
Citizenship at birth (citoyenneté à la naissance) Lietuva  
Citizenship at the time of the deportation (citoyenneté au moment de la déportation) СССР  
Father occupation (Profession du père) Peasant  
Mother occupation (profession de la mère) Peasant  
Date of first deportation - Start - (date de la première deportation) 1966-05-26  
Date of first deportation - End - (date de la première deportation) 0000-00-00  
Work in deportation (Travail en déportation) Divers travaux d’ouvrier (transport de charbon, fabrication des pièces pour la télévision, etc.)  
Date of first liberation - Start - (date de la première libération) 1970-00-00  
Date of first liberation - End - (date de la première libération) 0000-00-00  
Occupation after return (Premier emploi au retour) Worker  
Other interviews (Autres interviews)  
Written memories (Mémoires) 1  
Comments (Commentaires) L’entretien avec Irena Ašmontaitė-Giedrienė a eu lieu dans son appartement à Vilnius en présence aussi de son mari. Elle avait été contactée par Jurgita Mačiulytė sur conseil de Dalius Žygelis du Centre lituanien sur le génocide et la résistance. Irena Ašmontaitė-Giedrienė avait des difficultés à raconter son histoire. Elle était très émue surtout en parlant de l’arrestation de sa famille et de la mort de ses proches au bord de la mer de Laptev. C’est l’histoire « d’un enfant de glace » (le nom donné aux les enfants déportés dans l'extrême Nord). Le fait intéressant par rapport aux autres récits est qu’elle est une des enfants qui ont été sauvés grâce aux expéditions qui ramenaient les orphelins en Lituanie avec la participation de la femme de Molotov, Polina Zhemchuzhina. Première phase de l’entretien : Irena Ašmontaitė-Giedrienė a parlé pendant 21 minutes pendant lesquelles elle a raconté l’arrestation de sa famille en 1941, la séparation de son père qui est condamné aux travaux forcé, la déportation de sa mère et des trois enfants à dans l’Altaï. En 1942, la famille est déportée à Trofimovsk près de Tiksi où sa mère tombe malade et les trois enfants sont placés dans l’orphelinat. Au nord de la Sibérie elle perd toute sa famille : d’abord son petit frère (naît dans l'Altaï), quelques jours plus tard sa mère et un mois après sa sœur. De Trofimovsk elle est mise dans un orphelinat de Bolun (région de Iakutsk). Elle donne un récit riche sur la vie des enfants dans l’orphelinat en Sibérie. Elle raconte que son père prisonnier réussi a avoir des informations sur sa fille et demande à la grande mère de s’adresser à Zhemchuzhina. pour ramener Irena en Lituanie. Malheureusement la personne qui aurait dû l’amener à Moscou prend l’argent et disparaît en laissant la petite fille à l’aéroport de Iakutsk. Mais elle a de la chance et elle est acceptée un peu plus tard dans un groupe qui ramenait les enfants en Lituanie. En 1946, elle rentre en Lituanie et s’installe avec sa grande mère à Šiauliai où elle fait ses études et devient infermière. Deuxième phase de l’entretien : Pendant 12 minutes 48 secondes plusieurs questions lui ont été adressés: sur son demi frère qui est rentré plus tard en Lituanie, sur Zhemchuzhina et la personne qui a pris l’argent, si elle est retournée en Sibérie, si elle n’avait pas de problèmes pour étudier et travailler en Lituanie, les autres nationalités dans l’orphelinat, si elle a des relations avec les autres déportés, s’il y avait aussi le sauvetage des orphelins Estoniens, les souvenirs de voyage de retour. Matériaux supplémentaires : Irena Ašmontaitė-Giedrienė nous a permis de scanner quelques photos de famille, les lettres de la correspondance entre sa grande mère et les autorités pour le sauvetage de sa petite fille, ainsi que le papier signé par son père encore prisonnier autorisant la garde de sa fille à sa grande mère.  
Type Of Settlement "Special camp"