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Publisher CERCEC/RFI |
Rights (Droits) |
Deportation (Déportation) |
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Mother tongue (Langue maternelle) |
Citizenship at birth (citoyenneté à la naissance) |
Citizenship at the time of the deportation (citoyenneté au moment de la déportation) |
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Occupation after return (Premier emploi au retour) |
Other interviews (Autres interviews) |
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Type Of Settlement |
Thumbnail |
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94 |
2009-EGG-A-0001-GOTTSCHALK |
Siegfried |
Gottschalk |
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Ludwigsburg |
1929-01-01 |
Zehdenick |
Born in 1929 in Zehdenick, a small town 60 km from Berlin, Siegfried Gottschalk was arrested, along with some friends, all 15–17 years old, shortly after the end of the war. Jungenschaftsführer (leader of a group of 10–15 young people) in the Hitler Youth, the NKVD agents accused him of being the leader of a clandestine terrorist group. Obviously, they thought about ‘Werewolf’, but Gottschalk had not even heard of it. Refusing to recognise the crimes he did not commit, he was brutally beaten and tortured. Without condemnation, he was sent in a special camp in Fünfeichen (Neubrandenburg). During this period of scarcity, the rate of mortality was extremely high. Siegfried Gottschalk was responsible for clearing away corps. In February 1946, he was deported to the USSR. In Brest-Litovsk, after a medical exam, he was separated from a friend of him, arrested at the same moment and sent to Germany because not suitable for forced labour in Siberia. Gottschalk was taken to a Gulag camp in Prokop’evsk (according him, Altai region, not far from the Mongolian border, but in fact in Kuzbass, Kemerovo region). Transported in a Stolypin wagon unheated, without food and left practically without water, numerous prisoners died. Those who survived arrived in a place where everything had to be constructed. They dug some huts and spent the first few months to build shacks. Then Gottschalk worked for two years in a coal underground mine. During the collapse of a hallway at Christmas 1948 many of his comrades died. Terrified, Gottschalk refused henceforth to continue working underground and was transferred to a quarry, where he worked outdoors. Despite the extreme cold that affected him for long months, he described the regulations of this camp as less terrific than those he endured in the special camp in Germany. Often the guards lived in the same conditions as the prisoners. This situation led to mutual aid, to barter and casual arrangements. Having learned a bit of dress confection (thanks to his father), Gottschalk took the opportunity to sew clothes for the comrades, but also for some representatives of the administration, thus obtaining some favours. Some German prisoners were engineers and made themselves useful. They constantly searched to improve their living conditions. In 1950, he was released among others. After a stop in Ukraine, near the Polish border, where they were again assigned to construction works, they were brought back to Germany, henceforth RDA. Siegfried Gottschalk met his family in Zehdenick. He wanted to study and did not want to be involved with this regime which deprived him of his youth and went to West Berlin. Then, he moved to Ludwigsburg, Baden-Württemberg, where he lives today. |
Né en 1929 à Zehdenick, une petite ville à 60 km de Berlin, Siegfried Gottschalk fut arrêté, avec plusieurs amis, tous entre 15-17 ans, peu après la fin de la guerre. Il avait été Jungenschaftsführer (leader d’un groupe de 10-15 jeunes) au sein des Jeunesses hitlériennes. Les agents du NKVD l’accusèrent d’avoir dirigé un groupe terroriste clandestin contre l’armée d’occupation. Apparemment ils pensaient au Werwolf (loup-garou), des unités de résistance mises en place par les autorités nazies contre l'occupation soviétique. Or, il n'en avait alors pas entendu parler.
Refusant d’admettre des crimes qu’il n’avait pas commis, il fut battu et torturé. Sans avoir été condamné il fut incarcéré dans un camp spécial à Fünfeichen (Neubrandenburg).
En ces temps de disette la mortalité y était extrêmement élevé et il était chargé de déblayer des cadavres. En février 1946 il est déporté en URSS. A Brest-Litovsk, après un « examen » médical, on le sépara de son ami de jeunesse qui avait été arrêté avec lui et qu’on renvoya maintenant en Allemagne, le jugeant trop faible pour le travail forcé en Sibérie. Gottschalk est conduit dans un camp du Goulag à Prokop’evsk, dans la région de l’Altaï dit-il (en fait dans le Kouzbass, région de Kemerovo). La mortalité durant le trajet fut très élevée. Les survivants arrivèrent à un endroit où il n’y avait rien et se creusèrent des gourbis, passant les premiers mois à construire des baraques.
Gottschalk travailla alors, pendant deux ans environ, dans une mine de charbon, sous terre. Lors de l’effondrement d’une galerie en 1948 nombre de ses camarades furent tués. Terrifié, Gottschalk refusa désormais de continuer le travail sous terre et fut transféré dans une carrière où il travailla en plein air. Malgré le froid extrême pendant de longues périodes de l’année, il décrit le régime comme moins pesant que dans le camp spécial en Allemagne. Les gardiens ne vivaient souvent pas mieux que les prisonniers et cela donna lieu à des possibilités d’entre-aide. Ayant appris un peu du métier de tailleur (par son père), Gottschalk en profita pour coudre des vêtements pour des camarades, mais aussi pour des gens de l’administration, ce qui lui remportait souvent des privilèges.
En 1950 lui et beaucoup d’autres furent relâchés. Après une étape en Ukraine, près de la frontière polonaise, où ils durent faire encore des travaux de construction, ils furent ramenés en RDA, où il regagna sa famille à Zehdenick. Mais voulant étudier, il aurait dû rejoindre la Jeunesse libre allemande, ce qu'il ne voulait pas, pour ne pas avoir à s'impliquer dans un régime qui l’avait privé de sa jeunesse. Il gagna donc Berlin Ouest. |
DE |
CERCEC/RFI |
Licence Creative Commons |
April 1940 |
Public |
DE |
Deutschland |
Deutschland |
Tailor |
Accountant |
1946-02-01 |
2043-01-01 |
Shack construction, coal mines, quarry, tailor |
1950-01-01 |
2043-01-01 |
Employee in a life insurance company |
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Siegfried Gottschalk doesn't keep links with other deportees. |
Special camp, then labour camp |
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119 |
2009-EGG-RO-0001-BELA |
Sofia |
Bela |
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Sibiu |
1923-12-14 |
Iacobeni |
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DE |
CERCEC/RFI |
Licence Creative Commons |
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Public |
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România |
România |
Peasant |
Peasant |
1945-01-00 |
0000-00-00 |
coal mines |
1949-10-00 |
0000-00-00 |
Accountant |
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Labour camp |
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129 |
2009-EGG-RO-0001-MARKUS |
Anna |
Markus |
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Sibiu |
1920-10-20 |
Mălâncrav |
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DE |
CERCEC/RFI |
Licence Creative Commons |
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Public |
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România |
România |
Peasant |
Peasant |
1945-01-13 |
0000-00-00 |
coal mines |
1945-10-00 |
0000-00-00 |
Worker |
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Labour camp |
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146 |
2012-EGG-RU-0001-NEIZER |
Leonid |
Neïzer |
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Очея |
1936-00-00 |
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Leonid Neïzer est un Allemand d’Ukraine né en 1936 dans la région de Kiev. En 1943, sa famille - composée de ses parents, son frère et sa sœur - est évacuée en Pologne par les autorités d’occupation qui leur disent que s’ils ne partent pas, ils seront tués par les Russes. Ils partent sans escorte, resteront environ 6 mois en Pologne. Il y fera sa première classe. Puis leur père est mobilisé dans l’armée. Ils perdent sa trace. Le reste de la famille est envoyé en Allemagne. En 1945, ils sont rapatriés en URSS. Ils sont d’abord conduits dans le district de Priozernyj, dans le village spécial « 1yj kvartal ». Leonid est alors atteint de dystrophie. Il reprend l’école et finira sa 4e classe au village spécial « 9yj kvartal » où la famille est de nouveau déplacée au gré des coupes de bois. Dans le contexte du « remembrement des familles », ils rejoignent le grand-père maternel et l’oncle déportés à Pantyj en 1946 qu’ils retrouvent grâce à la Croix rouge. Ils font un long voyage pour rejoindre Pantyj, où ils s’établissent en 1949. Leonid travaille d’abord avec son grand-père (forgeron) comme assistant, puis il est envoyé suivre une formation à Kharitonovo pour devenir tractoriste. Il revient ensuite à Pantyj où il travaille un temps avant de repartir faire son service militaire dans le district de Njandoma (de 1957 à 1959). Après son service il revient à Pantyj et y travaille comme chauffeur pour le transport du bois. Il reçoit un salaire, la vie commence à se normaliser. Pendant son absence à l’armée, beaucoup de déportés allemands, amnistiés en 1954, avaient quitté Pantyj pour le Kazakhstan, notamment sa sœur. Ils retrouvent également leur père exilé au Kazakhstan, puis en Kirghizie où il est mort.
Dans les années 1960, des travailleurs libres sont appelés à peupler Pantyj qui s’est vidé de sa population déportée. En 1970, le village de Pantyj ferme, car il n’y a plus de travail. Les habitants sont de nouveau déplacés, à Otcheja, où on leur donne logement et travail. Le village de Pantyj, construit par les « koulaks » en 1930, est alors abandonné. De nombreux habitants partent s’installer à Jechart (République Komi) où une usine est en construction. Leonid souhaitait aussi partir en Allemagne, mais il a fini par y renoncer. Il a été réhabilité dans les années 1990, après avoir fait une requête à la Direction des Affaires Intérieures d’Arkhangelsk. Il a pris sa retraite en 2012, récompensé pour son travail par des centaines de titres honorifiques. Aujourd’hui, il a une nouvelle compagne avec qui il vit toujours à Otcheja. Le village connaît le même sort que Pantyj, il n’y a plus de travail, les gens partent, mais cette fois sans aucune prise en charge de l’État. |
DE |
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RFI/CERCEC |
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Public |
DE |
Украïна |
Украïна |
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1946-00-00 |
0000-00-00 |
Studies |
1954-00-00 |
0000-00-00 |
Apprentice to be carpenter or tractoriste (apprenti) |
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Special settlements |
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147 |
2012-EGG-RU-0001-BETKE |
Rejngardt |
Betke |
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Объячево |
1936-01-29 |
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Rejngardt Betke est un Allemand d’Ukraine occidentale, né le 29 janvier 1936. Ses parents étaient paysans, ils travaillaient tous les deux au kolkhoze. Son père est arrêté et fusillé à Jytomir dans le cadre de la Grande terreur en 1937. Rejngardt l’apprendra en 1997, après des démarches administratives pour s’enquérir du sort de ses parents. Rejngardt a 9 ans quand il est déporté avec sa mère et sa grand-mère après la guerre en 1945, il n’a que peu de souvenirs de la déportation en tant que telle. Ils sont déportés dans la République Komi, dans le district d’Ust'-Vym. Ils ont d’abord été logés provisoirement dans un ancien camp où ils sont restés plusieurs mois, puis ils se sont retrouvés dans un village de forêt dont il a oublié le nom. Il était déjà peuplé, sans doute d’anciens déportés. Ils sont restés là deux ans. Les premières années sont les plus dures. Sa grand-mère est décédée rapidement (en 1945 ou 1946) tandis que sa mère meurt à l’hôpital en 1947 après avoir pris froid. Rejngardt se retrouve seul, il est pris en charge et envoyé dans le district de Kortkeros, à l’orphelinat du village Rasju. Il y a vécu 4 ans, puis l’orphelinat a fermé et il a été transféré dans celui d’Ust'-Kulom où il arrive en 1951. Là, pour la première fois, il doit pointer à la komandature, une fois par mois. Cela a duré jusqu’en 1957, où il part pour Syktyvkar entamer ses études à l’école technique agricole. Il aurait souhaité faire ses études à Leningrad, mais cela n’a pas été possible, sans doute du fait de sa condition. Selon lui, il a eu son passeport en 1959. En 1960, Rejngardt finit ses études et commence à travailler au village de Loïma, où il construit des bâtiments agricoles. Il va ensuite occuper le poste de directeur de club, pendant quelques mois. Puis, toujours en 1960, il est muté à Obiatchevo où il s’établit définitivement avec sa femme. Il commence à travailler dans le bâtiment. Leurs enfants sont au courant de l’histoire de leurs parents. Le sujet n’était pas un tabou dans la famille.
Selon les requêtes de réhabilitations, le père de Rejngardt a été arrêté et fusillé pour « agitation anti-soviétique », il a été réhabilité en 1989. Quant à sa mère, elle a été déportée sur critère ethnique. Elle a été réhabilitée en 1991. Rejngardt a lui-même été réhabilité en 1991. |
DE |
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RFI/CERCEC |
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Public |
DE |
Украïна |
Украïна |
Peasant |
Peasant |
1945-00-00 |
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Too young: first of all working in the forest, then being in an orphange. |
1957-00-00 |
0000-00-00 |
Apprentice to be carpenter or tractoriste (apprenti) |
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Special settlement and camp |
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148 |
2012-EGG-RU-0001-BIXERT |
Rejngold |
Bixert |
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Сыктывкар |
1941-01-00 |
Воквад |
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Rejngold Bixert est né en relégation, en 1941, dans le village spécial Vok-Vad, République Komi. Ses parents et grands-parents, originaires de la République des Allemands de la Volga, y avaient été déportés en 1930. Sa famille est réprimée sur critère social en 1930, puis sur critère ethnique en 1948, date à laquelle elle est condamnée à la relégation éternelle. Il est issu d’une famille nombreuse de 8 enfants, dont 6 sont nés en relégation.
Ses premiers souvenirs datent de 1946, où il est témoin de l’arrivée de nouveaux déportés. Il a été élevé en partie par sa grand-mère, une luthérienne très pieuse, qui ne parlait que l’allemand. Dès lors, jusqu’à l’âge de 5 ans Rejngold ne connaissait que cette langue.
En 1947, il voit la Pravda pour la première fois. Depuis lors, il rêve de devenir journaliste. C’est un activiste dès l’école primaire : en 1950-1951, il devient chef du détachement des pionniers. Il deviendra ensuite secrétaire du komsomol de l’école. En septembre 1955, la famille s’établit à Vez’ju. À cette époque, les restrictions pesant sur eux étaient levées. Ils vivent dans de meilleures conditions matérielles.
Le XXe congrès du PCUS débouche sur une vague de retours qui s’amplifie au début des années 1960. Beaucoup d’Allemands soviétiques partent alors pour le Kazakhstan où est installée une importante communauté de déportés. Sa famille, quant à elle, décide de rester.
Le jeune homme travaille d’abord dans la construction de maisons, puis devient comptable pour l’exploitation forestière. Rejngold part pour Sverdlovsk pour poursuivre les études. Il tente notamment le concours pour entrer à la faculté de journalisme, il échoue. Il travaille alors comme ouvrier sur la ligne du Transsibérien. En 1962, il commence son service militaire qui durera 3 ans. C’est durant cette période qu’il entre au Parti. Après l’armée, son père lui demande de revenir pour aider sa famille. Après 5 ans d’absence, Reïngold revient au village spécial et travaille un temps comme chef de l’aérodrome local. En 1965, il épouse une Cosaque du Don.
En mars 1967, il entame sa longue carrière de journaliste, en 1968, il entre à l’université de Leningrad (par correspondance). En 1969, il devient rédacteur en chef d’un journal lié au Parti. En 1975, il fonde un nouveau journal à Usinsk, gros centre pétrolier. En 1980, il prend la tête du quotidien Krasnoe Znamia et s’occupe de la rubrique « vie du Parti ». Puis il travaille au secteur Médias du comité régional du Parti pendant deux ans. Juste après le putsch, il crée le premier journal des Affaires de la République Komi, il sera rédacteur de ce journal pendant près de 12 ans. Après 1991, il a travaillé au Parlement, s’est engagé dans la défense des droits de l’homme. Il a une deuxième formation de juriste.
En 2003, il est nommé président de l’Union des journalistes de la République. Il est actuellement vice-président du centre de l’autonomie culturelle allemande. Rejngold et sa famille ont été réhabilités en 1992. |
DE |
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RFI/CERCEC |
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Public |
DE |
СССР |
СССР |
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1948-00-00 |
0000-00-00 |
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1956-00-00 |
0000-00-00 |
Carpenter |
1 |
1 |
Rejngold Bixert is vice-president of the Office for Cultural National Autonomy of Germans from Russia |
Special settlements |
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207 |
2012-EGG-BG-0001–UNDJIAN |
Eberhard Hratschia |
Undjian |
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1934-07-07 |
Berlin |
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DE |
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April 1940 |
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Deutschland |
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Textile worker |
Teacher |
1800-01-01 |
1800-01-01 |
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1800-01-01 |
1800-01-01 |
Unknown |
1 |
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211 |
2009-EGG-A-0001-EHLING |
Udo |
Ehling |
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Berlin |
1800-01-01 |
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Udo Ehling est né le 27 août 1928 à Zehdenick, dans la région de Brandenburg, à environ 60km au Nord de Berlin.
De mars 1944 à avril 1945, il est enrôlé dans l’armée allemande en tant qu’officier junior de la marine. A son retour en 1945, l’Armée Rouge arrive à Zehdenick. Il est, au même titre que six autres jeunes de sa ville, convoqué au poste de police et arrêté pour avoir « activement travaillé à l’installation de la dictature fasciste ».
Ils sont d’abord envoyés au camp de détention de Fünfeichen, à environ 150km au Nord de Zehdenick, où ils passent plusieurs mois. Quatre d’entre eux sont ensuite conduits à Brest-Litovsk en janvier 1946, dans des wagons à bestiaux. Là-bas, ils sont séparés : certains, trop faibles, restent à Brest-Litovsk, d’autres sont envoyés en Sibérie ou au camp de Buchenwald.
Udo Ehling, lui, est renvoyé en Allemagne, au camp de détention de Bautzen, non loin de la ville de Dresde. Il y passe un an et quatre mois, jusqu’en juillet 1948, quand il reçoit un certificat de libération signé par la police allemande de Saxe. Il quitte alors Bautzen avec d’autres anciens prisonniers et rentre à Zehdenick par Dresde et Berlin.
Accepté à la Freie Universität de Berlin, il quitte ensuite la RDA et débute une carrière de biologiste. Udo Ehling décide de laisser son passé derrière lui : il se concentre sur sa carrière et n’aborde presque jamais son expérience dans les camps. Ce n’est que dans les années 1990, après le choc de la chute du mur, qu’il se replonge dans son histoire. Il écrit alors ses mémoires, publie des articles et réalise des conférences dans le cadre de l’Association des Anciens Prisonniers de Fünfeichen. |
DE |
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Unknown |
Unknown |
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