Interviewed

Id 226  
Id (Identifiant) 2009-EGG-BY-0001–TARASEVICH
First name of interviewed (Prénom de l’interviewé) Zinaïda  
Last Name of interviewed (Nom de l’interviewé) Tarasevich  
Last Name of interviewed father (Nom du père de l'interviewé)  
First name of interviewed cyrillic script (Prénom de l’interviewé en cyrillique) Зінаіда  
Last Name of interviewed cyrillic script (Nom de l’interviewé en cyrillique) Тарасевіч  
Last Name of interviewed father cyrillic (Nom du père de l'interviewé en cyrillique)  
Locality
Birthdate (date de naissance) 1937-01-01
Place of birth (Lieu de naissance)
Biography of interviewed (Biographie de l’interviewé)
Biography of interviewed in French (Biographie de l’interviewé en français) Zinaida Tarasevich est née en déportation à Okhtoma, dans la région d’Arkhangelsk, en 1937. Sa mère avait été déportée avec sa famille en 1930, alors qu’elle n’avait pas encore 20 ans, car ces derniers étaient considérés comme des « koulaks ». Après une nuit dans la prison de Volgograd et un long et éprouvant voyage en train et en bateau, ils arrivèrent en relégation dans la base de travail forestier d’Okhtoma. La mère de Zinaida tenta de s’en échapper par deux fois, sans succès. Elle rencontra alors le père de Zinaida, Anton Tarasevich, également déporté de Bélarus en 1930. De la vie en déportation, Zinaida se souvient surtout de la faim, du froid et des conditions de vie extrêmes. En 1942, son père est envoyé au front à Leningrad. Blessé à plusieurs reprises, il parvient en 1944 à obtenir un rapatriement vers le Bélarus et demande à ce que sa femme et sa fille puissent l’y rejoindre. La mère de Zinaida obtient une autorisation de retour et, après un long voyage, elles arrivent à Minsk en 1945. Là-bas, Zinaida va à l’école et étudie beaucoup. Elle devient pionnière, puis komsomol, et intègre un institut de mathématiques. Après avoir travaillé dans l’enseignement, elle devient programmeuse. Avec sa mère, Zinaida parle souvent de l’expérience de la déportation. Cette dernière, profondément marquée par ses seize ans et demi de relégation, lui raconte en détail l’histoire familiale. Cette histoire, cependant, reste confidentielle : terrifiée à l’idée d’une seconde déportation, la mère de Zinaida lui interdit d’en parler à qui que ce soit. Zinaida, longtemps, ne racontera donc à personne les raisons de sa naissance à Okhtoma, pas même à son mari. Ce n’est que plus tard que ses enfants, puis petits-enfants, apprendront l’histoire de leur famille. Au moment de l’entretien, Zinaida Tarasevich vivait toujours à Minsk. Elle était membre de l’Association biélorusse des victimes de la répression politique.  
Home language (Langue d’usage de l’interviewé)
Publisher CERCEC/RFI  
Copyright (copyright) '
Deportation (Déportation) April 1940
Access Right (Droits d'accès)
Mother tongue (Langue maternelle)  
Citizenship at birth (citoyenneté à la naissance)  
Citizenship at the time of the deportation (citoyenneté au moment de la déportation)  
Father occupation (Profession du père) Unknown  
Mother occupation (profession de la mère) Unknown  
Date of first deportation - Start - (date de la première deportation) 1937-01-01  
Date of first deportation - End - (date de la première deportation) 1945-01-01  
Work in deportation (Travail en déportation)  
Date of first liberation - Start - (date de la première libération) 1945-01-01  
Date of first liberation - End - (date de la première libération) 1800-01-01  
Occupation after return (Premier emploi au retour) Unknown  
Other interviews (Autres interviews)  
Written memories (Mémoires)  
Comments (Commentaires)  
Type Of Settlement