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Interviewed

Id 95  
Id (Identifiant) 2009-EGG-KZ-0001-OZEROVSKIJ
First name of interviewed (Prénom de l’interviewé) Andreï  
Last Name of interviewed (Nom de l’interviewé) Ozerovskij  
Last Name of interviewed father (Nom du père de l'interviewé)  
First name of interviewed cyrillic script (Prénom de l’interviewé en cyrillique)  
Last Name of interviewed cyrillic script (Nom de l’interviewé en cyrillique)  
Last Name of interviewed father cyrillic (Nom du père de l'interviewé en cyrillique)  
Locality Қарағанды
Birthdate (date de naissance) 1914
Place of birth (Lieu de naissance) Луцьк
Biography of interviewed (Biographie de l’interviewé) Andrei Ozerovski was born in 1914 in Lutsk, the administrative capital of Volhynia, then in the east of Russian Poland. During his life he crossed the continent of Eurasia to find himself in Karaganda, Kazakhstan, where he then enjoyed his retirement. He was a primary school teacher and during the war became a sympathising witness of Polish and Ukrainian resistance to the Nazi occupants and the troops of the Red Army. He was arrested in 1944 on a charge of “anti-Soviet activism” and sent first to the Bryansk penal colony near Belarus, where he survived an extremely harsh regime. He was then sent to Arzamas 16 (now Sarov), where he helped build the closed town at the heart of Soviet research on the atomic bomb. In 1947 he was deported to Kazakhstan, to the vast farm camp of Karaganda, the Karlag, cutting him off from his native region. Some months after arriving at the Karlag he was sent to complete his sentence in the Steplag camp, out in the remote arid steppes. Like the other prisoners he worked at mining copper from the deposits of the mineral-rich region. Released in 1954, he returned to Karaganda, a coal town, where he settled and went back to mining, a world he liked and where he made his career. He integrated into Soviet society in Karaganda, alongside a population of displaced persons of all sorts, those expelled by Stalinist society and workers attracted by incentives to advance the prosperity of the town built from scratch in the 1930s. He kept some contact with his native region, part of Ukraine since 1939, by regularly going back but said that his main roots were not there.
Biography of interviewed in French (Biographie de l’interviewé en français) Andreï Ozerovski naît en 1914 dans le chef-lieu de la Volhynie, à Loutsk, alors en Pologne orientale. Au cours de sa vie, il a traversé le continent eurasiatique, pour se retrouver dans la ville de Karaganda au Kazakhstan, où il coule aujourd’hui de vieux jours. Instituteur de métier, il devient le témoin sympathisant, pendant la guerre, de la résistance polonaise et ukrainienne face aux occupants nazis et aux troupes de l’armée Rouge. Il est arrêté en 1944, sous le chef d’accusation «d’activisme antisoviétique», et envoyé d’abord dans la colonie pénitentiaire de Briansk, en Biélorussie, où il survit à un régime extrêmement rude. Il passe ensuite à Arzamas 16 (aujourd’hui Sarov), où il participe à la construction d’une ville fermée, cœur de la recherche soviétique pour fabriquer la bombe. Sa déportation au Kazakhstan, en 1947, dans l’immense camp agricole de Karaganda, le Karlag, le sépare définitivement de sa région natale. Quelques mois après son arrivée au Karlag, il est envoyé purger sa peine dans le camp du Steplag, isolé au cœur des steppes arides. Comme les autres détenus, il est employé à l’extraction du cuivre dans les gisements de cette région riche en ressources minières. Libéré en 1954, il retourne à Karaganda, ville du charbon, où il s’établit et retourne à nouveau dans la mine, univers qu’il affectionne et dans le lequel il se réalise. Il s’intègre dans la société soviétique de Karaganda, aux côtés d’une population de déplacés de tout genre, proscrits de la société stalinienne comme travailleurs poussés par des mesures incitatives à faire prospérer la ville créée de toutes pièces dans les années 1930. Il renoue avec sa région natale, incluse depuis 1939 au territoire de l’Ukraine, par des voyages réguliers mais dit ne pas y avoir ses attaches principales.  
Home language (Langue d’usage de l’interviewé) RU
Publisher CERCEC/RFI CERCEC/RFI  
Copyright (copyright) Licence Creative Commons
Deportation (Déportation)
Access Right (Droits d'accès) Public
Mother tongue (Langue maternelle) PL  
Citizenship at birth (citoyenneté à la naissance) Polska  
Citizenship at the time of the deportation (citoyenneté au moment de la déportation) СССР  
Father occupation (Profession du père) Civil Servant  
Mother occupation (profession de la mère) Canteen employee  
Date of first deportation - Start - (date de la première deportation) 1945-00-00  
Date of first deportation - End - (date de la première deportation) 0000-00-00  
Work in deportation (Travail en déportation) Construction, agriculture, mine  
Date of first liberation - Start - (date de la première libération) 1954-11-00  
Date of first liberation - End - (date de la première libération) 0000-00-00  
Occupation after return (Premier emploi au retour) Peasant  
Other interviews (Autres interviews) 1  
Written memories (Mémoires)  
Comments (Commentaires) Ozerovskij participated to a hunger strike in the camp. He was rehabilitated in 1994.  
Type Of Settlement